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Contenu des séances de Technique Alexander


La Technique Alexander a autant sa place dans le domaine de l’éducation que dans celui de la thérapie.

Les séances de Technique Alexander servent à mieux connaître l'instrument qu'est notre personne, son mode d'emploi effectif, afin de mettre en évidence les obstacles qui gênent constamment son bon fonctionnement. Elles servent également à se familiariser avec de nouvelles manières de s'y prendre ; celles-ci s'explorent à travers de nombreuses activités de la vie quotidienne : être debout, assis, se baisser, marcher... Mais aussi des activités plus complexes (travailler, jouer d'un instrument de musique, monter à cheval...). Chaque élève peut choisir d'appliquer les principes de Technique Alexander à sa guise, selon ses besoins particuliers.
Reste la pratique. Alexander aimait à dire : Nous pouvons mettre au rebut en quelques minutes les habitudes de toute une vie, si nous utilisons notre cerveau. Pedro de Alcantara, auteur de plusieurs livres sur la Technique Alexander, ajoute : C'est absolument vrai. Le problème, c'est qu'il nous faut la vie entière pour apprendre à utiliser notre cerveau.

En suivant des cours réguliers, individuels et collectifs, l'élève intègre les principes et la pratique Alexander en adéquation avec ses particularités - ses habitudes corporelles, sa manière de s'utiliser, ses aspirations personnelles, etc... Le professeur accompagne chacun dans l'observation puis le lâcher prise de ses comportements inappropriés, jusqu'à l'autonomie.
Apprenons à recevoir telles quelles les informations en provenance du monde extérieur (perception) et, simultanément, les informations de l’intérieur (proprioception).

Ainsi, le mental s’apaise, la volonté de changer et la peur de ne pas y arriver font place au plaisir de l’écoute et du laisser-faire.
Plus nous voulons être libres, plus nous nous sentons conditionnés.

Plus nous constatons combien nous ne sommes que conditionnement, plus nous nous sentons libres.
L’élève ne cherche pas à améliorer quoi que soit. Elle est à l’écoute de ce qui se passe - son axe, d’éventuelles fermetures pouvant compromettre son aplomb, sa souplesse, son souffle. Elle se dit : «je laisse mon cou être libre», sans rien vouloir changer. Et pourtant, ça change...
Dans mon livre, j'écris : Vivre en compagnie de la Technique Alexander nous fait passer de la soif de résultats au plaisir de l'observation ou, du moins, nous donne la possibilité de passer d'un paradigme à l'autre. L'alexandrant découvre qu'il peut avoir envie de progresser, sans pour autant se mettre la pression - ce qui, en soi, est un excellent résultat !
Nul besoin de s’occuper directement de la respiration. Considérons que, bonne ou mauvaise, elle est un effet et non une cause. Moins de rumination mentale, une meilleure présence à soi et à l'environnement entraînera naturellement une meilleure coordination globale qui, indirectement, rendra sa liberté naturelle à la respiration.
On ne peut discerner la tension que dans l’abandon. (Eric Baret)

« Je laisse le poids de mon corps se poser, sans pression vers le bas, sans tension vers le haut, je me laisse tranquille. Je laisse, je laisse, je laisse… »
La séance Alexander ne consiste pas en une répétition d'exercices, et il n'y a pas de «travail à la maison». Alexander a résumé ainsi ce qui est au coeur d'une séance :

Vous n'êtes pas ici pour faire des exercices ou pour apprendre à bien faire quelque chose, mais pour affronter un stimulus qui vous fait toujours agir de façon incorrecte et pour apprendre à y faire face.

Est-ce à dire qu'en dehors des séances, un certain type de vigilance serait à cultiver ?